"La solitude du vainqueur" de Paulo COELHO

Si les œuvres de Paulo COELHO ne sont plus à présenter, j'ai malheureusement fait un constat assez douloureux: elles ne sont plus aussi réussies.

Je suis une vrai fan de P.COELHO. J'ai coutume de lire ses livres comme certains lisent  des livres de développements personnels: méticuleusement et en prenant des notes, parce que chaque livre est une vraie leçon (de vie). Parmi les romans qui m'ont marqué: l'alchimiste, Maktub, Véronica décide de mourir, et mon préféré, le Zahir.

Vous l'avez compris, j'attends avec impatience ses sorties littéraires, et entre deux lectures, j'essaie toujours d'en caser un.

Cependant, j'ai commencé à être un peu déçue par ses écrits. Je m'explique:
Ma première (petite) déception fut "11 minutes". Malgré l'éloge que la critique a réservé au livre, j'ai senti une rupture totale avec ses anciens livres qui ont fait sa renommée, mais surtout pour lesquels j'ai complétement craqué. Ceci dit, j'ai apprécié le livre et trouvé que c'était audacieux de sa part d'explorer de nouveaux sentiers.
Ma plus grande déception fut plus tard, à la lecture de "la solitude du vainqueur". J'ignore si c'est un problème au niveau de la traduction, mais j'ai trouvé le livre d'un ennui que j'ai eu du mal à terminer les 437 pages du livre.

Ce n'est pas que je déteste le style un peu polar du livre, mais j'ai l'ai trouvé  vide de sens. La nouvelle sauce employée, de bijoux, glamour, strass et meurtre en plein festival de Cannes, était trop commerciale et  "cheap" à mon goût. Indigeste pour des lecteurs assidus comme moi.

Bref, un livre que j'ai détesté et que je ne recommande surtout pas de lire.

BIRTHDAY!!!!

Hier, j'ai terminé mes 25 ans. je vieillis un peu mais ca en vaut la peine...J'ai passé une superbe soirée, inoubliable même.... Donc merci à la personne qui se reconnaitra dans mon message.

"La bâtarde d'Istanbul" d'Elif Shafak

Il n’y a pas très longtemps, lors de mon passage mensuel chez mon libraire, on  m’a conseillé de lire « la bâtarde d’Istanbul » d’Elif Shafak  aux éditions 10/18.

Pour tout vous dire, je ne connaissais pas du tout l’auteur, et le titre ne me disait absolument rien du tout. J’ai acheté le livre juste parce que rien de beau ne m’emballait et que je n’avais pas trouvé le bouquin pour lequel j’étais venue.

Ceci dit c’est un achat que je n’ai pas du tout regretté.

Je ne vous gâcherai pas le plaisir de le lire en vous racontant les péripéties, mais le style d’écriture d’Elif est fluide et envoûtant. Le livre est enrichissant, avec plusieurs connotations sur l’histoire de la Turquie (principalement le génocide arménien) sans pour autant  tomber dans le prétentieux ni dans la doctrine.

Le conflit arméno-turque y est exposé de deux points de vue distincts : celui  d’une famille traditionnelle turque en opposition à celui d’une famille issue de la diaspora arménienne au Etats-Unis.

Les titres des chapitres sont une invitation à la cuisine "stambouliote", puisque délicatement évocateurs, ils font référence à des mets, à des ingrédients ou à des épices utilisées dans la  gastronomie turque.

Pour mon plus grand plaisir, plusieurs tableaux expressionnistes sont cités, attirant ma curiosité sur leurs histoires, et celles de leurs peintres, notamment :

-          Rothko « sans titre »,

-          Peter kitchell « April Blues Brings May Yellow »,

-          Jackson Pollock “Shimmering substance”,

-          Francesco Boretti “the Blind Whore”.

Seul bémol du livre : la fin (un peu trop tiré par les cheveux à mon goût).

« La bâtarde d’Istanbul » est un très bon livre que je conseille vivement pour une lecture légère et enrichissante.

A lire du même auteur ; «Lait noir »

Pause du dimanche

S'il y a une chose que je préfère faire en weekend, plus particulièrement dimanche après midi, où le moral commence à en prendre un coup avec le blues du lundi qui pointe, c'est ma pause du dimanche. KESAKO? Tout un rituel, ça comment le matin avec un réveil tout en douceur, un bon brunch fait maison avec pleins de petits délices,un visionnage intensif de mes séries préférés, un léger déjeuner, une petite sieste, un bon thé (du Kusmi tea ou un bon Mariage frère) accompagnant mon livre du moment (On beauty de Zadie Smith) ou les tonnes de magasines, du chouchoutage girly (ongle, pédicure) et avant de me coucher, une douche tiède pour m'aider à bien évacuer mes démons.

Vous l'aurez compris, dimanche c'est sacré, je ne sors pas. Je profite de chaque instant et j'essaie de prolonger mon weekend.

Bon début de semaine à tous.

concert d'ouverture de l'OPM

Premier billet culturel avec le concert d'ouverture de l'Orchestre Philharmonique du Maroc, au cinéma Rialto à Casablanca. La première chose à avoir attiré mon attention: l'endroit. Il est vrai que je suis passée pas mal de fois à côté de ce cinéma, d'architecture Art déco, mais jamais je n'y ai mis les pieds, et pourtant l'endroit mérite le détour. A l'entrée, un magnifique lustre vous accueil, des escaliers en colimaçon avec plein de photographies d'artistes s'étant produit sur sa scène,  témoignage d'un âge d'or malheureusement révolu.
Coup de coeur: les posters en noir et blanc (ca me rappelle une scène du film "Whatever Lola Wants")
Petit bémol: la peinture défraichie et le service du personnel.
Sinon, la programmation pour cette ouverture est de grande envergure:
Claude DEBUSSY avec Prélude à l'après-midi d'un faune
Maurice RAVEL avec Concerto pour Piano en Sol
Hector BERLIOZ avec Symphonie Fantastique

Pour vous résumer, ce n'est que du bonheur. J'adore cette sensation de frissons, au tout début du concert. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, voir l'orchestre jouer éveil mes sens: j'essaie d'identifier l'origine du son et la personne exacte qui joue. Mon ouïe et ma vue se synchronisent et sont aux aguets.

Pour plus d'informations sur les prochaines programmations de l'OPM
www.opm.ma

le grand saut

C'est bon, je me suis jetée à l'eau. Après de grandes ambitions (saut à l'élastique, en parachute ou en parapente) j'ai décidé d'y aller tout doucement, et de commencer par mettre un tout petit orteil dans la blogosphère.

je ne prétendrai pas ajouter grand chose, mais plutôt de vous parler un peu de mon monde, des choses qui animent ma vie, de ce que j'aime ou déteste. Il sera question de (Beaucoup) de littérature, de culture, de musique classique, mais aussi des bons plans (sortie, restaurant, concert).

Comme on dit, qui vivra verra...